
Entre mi-mai et fin août, tout ce que Montréal compte d'amoureux de V8 plus ou moins classiques se retrouve les mercredi soirs à l'Orange Julep. Voici un résumé de ce qu'on peut y voir en une soirée...

Une Camaro de la première génération, l'inspiratice de tous les muscle cars GM depuis les années 60...

Une des rares Pontiac made in Canada remise à neuf "à l'américaine". Même à sa sortie des chaînes, elle ne devait pas être aussi belle !

La seule Nash/Rambler de la soirée. Une très jolie voiture, injustement reléguée au fond du parking. Pas assez spectaculaire, certainement, aux vues du plateau de ce soir.

Le muscle-car le plus bizarre de tous les temps (si l'on excepte la Gremlin, de la même marque). Piloté par une charmante quadragénaire venue avec ses deux gamines.

Encore une Pontiac canadienne, mue par un gros V8 bien rikain. Visiblement, la fibre patriotique est bien présente chez les amateurs de muscle québécois.

Une Bel Air '57 posée au sol et boostée par un bon gros V8 bien juteux. Une tuerie pour les rodders, un sacrilège pour les gardiens du temple...

L'une des plus belles voitures de son époque, si ce n'est de tous les temps. Énorme, puissante, fluide et tellement glamour

Le station wagon le plus croquignolet des années 70. Faux woodie mais vrai tank, il ne craignait que les redoutables Oldsmobile Custom Cruiser et Ford Torino Estate Wagon !

Un OVNI dans cette débauche de V8 surgonflés. Pour une fois, ça me laisse sans voix... (J'ai quand même des doutes quant à l'authenticité de la chose... kit car?)

Quand un bon gros coupé bien embourgeoisé tombe entre les mains d'un maniaque de la performance, ça donne ça : une street machine infernale en robe de gala.

Un vrai land yacht, tentant de masquer ses dimensions éléphantesques sous des atours relativement sobres. Arrivée tardivement, elle n'a pas déchaîné les foules.

La caisse du Burt dans toute sa splendeur. À vendre et parée pour le prochain Cannonball...

Fans de Starsky & Hutch, ce gros coupé est pour vous. Le proprio est venu avec toute sa petite famille montrer au monde que sa Torino runs smooth et n'a rien à envier aux stars de la catégorie.

Destiné à remplacer la Mustang, ce coupé Ford plutôt racé n'a pas convaincu. Il aurait pourtant été un poil plus sympa que la Mustang II, bien fade en comparaison.

Trente piges après, le postérieur de la Charger est toujours aussi impressionnant.

Frangine culturiste de la Valiant, à ne pas confondre avec la RoadRunner de même marque.

Le premier pony-car de chez Pontiac a dû batailler ferme contre la Ford Mustang. Je me demande parfois pourquoi le cheval galopant a finalement eu le dessus sur l'oiseau de feu.

Encore une Cutlass tapée, mais par l'usine elle même, cette fois. Pas sur quand même que l'aileron soit d'origine.

Ce joli kustom sur base de break commercial accompagnait une Camaro SS du plus bel orange qui soit. Il lui a presque volé la vedette !

L'un des muscle cars les plus désirables de la grande époque. J'ai eu beau faire le tour, je ne lui ai pas trouvé le moindre défaut. Ah... si ! Elle n'était pas à vendre.

Une Monte Carlo période baroque, en cours de réfection (ou en pleine déconfiture, c'est selon). Bagnole marrante quoi qu'il en soit.

Une Cobra, une vraie, restaurée dans les règles de l'art. Pas le genre de truc que les Français, habitués aux (parfois très belles) copies PGO, ont l'habitude de côtoyer.

Exécution "luxueuse et sportive" de l'ignoble Mustang fastback des années 80-90. Avec le recul, ces voitures sont tellement kitsch qu'elles en deviennent attachantes.

Un classique parmi les classiques. Look délirant, moteur monstrueux et châssis indigent. Tout ce qu'on aime dans une rikaine, quoi...
2 commentaires:
Superbe, que du beau, et j'adore le Chevrolet Delivery '57, merci.
Normalement, demain, c'est la finale. On devrait donc connaître la plus belle caisse de Montréal.
Le photos suivront...
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